Le Monde magique de la plume!
Touraine
Texte: Catherine Taralon
Photos: Marc Broussard
Touraine
Texte: Catherine Taralon
Photos: Marc Broussard
Légères, fascinantes et terriblement attirantes, ces sculptures à plumes signées d’une artiste vraiment pas comme les autres.
Caroline de Sade a tissé une histoire d’amour avec des plumes. Elle signe ses créations comme d’autres créent des collections, soit deux fois par an, deux séries s’il vous plaît et après on passe à autre chose.
L’hiver reste la saison la plus propice pour « concocter » ses œuvres. Aux beaux jours la terre l’appelle, celle que l’on gratte, celle où l’on voit avec plaisir se lover des petits vers de terre, la vraie bonne terre. Caroline a plusieurs vies, toutes menées à fond, différentes, aucun lien entre elles, si ce n’est qu’elle a toujours alimenté son imaginaire et n’a cessé d’être proche de la terre. Souvenirs d’enfance. Personne n’y échappe, libre comme l’air sur une île en Bretagne. Le silence, la nature, elle s’étonne des vols d’oiseaux, suivre les vents et s’évader sur l’océan à bord d’un dériveur : liberté au vent, elle adore. Nager et pêcher la crevette rythmaient les vacances familiales. À vingt ans elle quitte Paris pour la Touraine, y crée une famille, une ferme, et se passionne pour les montgolfières (elle a son brevet de pilote)… Toujours ce besoin d’air…
Caroline de Sade a tissé une histoire d’amour avec des plumes. Elle signe ses créations comme d’autres créent des collections, soit deux fois par an, deux séries s’il vous plaît et après on passe à autre chose.
L’hiver reste la saison la plus propice pour « concocter » ses œuvres. Aux beaux jours la terre l’appelle, celle que l’on gratte, celle où l’on voit avec plaisir se lover des petits vers de terre, la vraie bonne terre. Caroline a plusieurs vies, toutes menées à fond, différentes, aucun lien entre elles, si ce n’est qu’elle a toujours alimenté son imaginaire et n’a cessé d’être proche de la terre. Souvenirs d’enfance. Personne n’y échappe, libre comme l’air sur une île en Bretagne. Le silence, la nature, elle s’étonne des vols d’oiseaux, suivre les vents et s’évader sur l’océan à bord d’un dériveur : liberté au vent, elle adore. Nager et pêcher la crevette rythmaient les vacances familiales. À vingt ans elle quitte Paris pour la Touraine, y crée une famille, une ferme, et se passionne pour les montgolfières (elle a son brevet de pilote)… Toujours ce besoin d’air…
… Plus tard, changement de cap, retour sur la capitale où la passion des mots prend le dessus mais aussi les créations de jardins, et l’architecture contemporaine. Son travail de journaliste est chronophage. En parallèle elle ne cesse de suivre les cours d’ateliers où l’on sculpte la terre. Liée d’amitié avec une botaniste au talent remarquable et établie en Val de Loire, à Valmer, Alix de St-Venant, qui a été et de très loin, la première à nous faire partager son amour pour les cucurbitacées et à faire parler dans la presse des jardins potagers du Val de Loire. Elle cherche à faire venir Caroline dans sa Touraine où tout est dans la vraie vie, un aéroport pas loin, des gares et pas que des TGV, tout cela pour pouvoir se rattacher quand on en ressent le besoin à Paris ou ailleurs. Et voilà le début de la nouvelle vie de Caroline. Sa nouvelle demeure est troglodyte. Il s’agit de trois maisons en une, accrochées à un coteau terriblement raide. À tel point que l’on pense que seules les chèvres peuvent y accéder. En moins de deux années, la maison et le jardin ont été bousculés, accaparés par la nouvelle propriétaire. Un jour, une amie lui apporte des plumes d’oie comme d’autres offriraient un bouquet de fleurs… Étonnement… Arrêt sur image. Caroline découvre le monde magique de la plume au travers d’un élevage d’oies de Touraine dont la propriétaire s'efforce avec succès de faire renaître ces belles bêtes aux yeux bleus et aux plumes si denses. Et voilà, en très peu de temps, sans l’ombre d’un croquis, l’imaginaire travaille et les plumes feront désormais partie des sculptures de Caroline.
Quelque chose couve… Mais qu’est-ce ? Peut être tout simplement une invitation à se poser des questions. Juste histoire de faire une pause…
Quelle que soit la réponse, ces sculptures nous attirent. L’invitation à la poésie, voilà la signature de Caroline de Sade qui vient tout juste de prendre son envol.
Retrouvez Caroline de Sade sur Instagram
Quelque chose couve… Mais qu’est-ce ? Peut être tout simplement une invitation à se poser des questions. Juste histoire de faire une pause…
Quelle que soit la réponse, ces sculptures nous attirent. L’invitation à la poésie, voilà la signature de Caroline de Sade qui vient tout juste de prendre son envol.
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Caroline de Sade dans ses troglodytes plein sud pour une Touraine très ouest